Ha goût a rit ?
Ha goût a rit ?
Le saviez-vous ?
Du -ff au -ñ
Comme la plupart des langues d’Europe occidentale, le breton a d’abord été retranscrit avec l’alphabet latin.
Mais, à l’instar du français, certains phonèmes n’y ont pas trouvé les lettres qui leur convenaient.
Les auteurs du Moyen-Age ont donc eu recours à des digrammes ou des trigrammes pour pouvoir transcrire certains de ces sons. Ils introduisent pas exemple le digramme « -ff » pour marquer la nasalisation.
Ainsi, le nom de famille Henaff, prononcé [(h)enã] (l’Aîné) s’écrirait aujourd’hui Henañ.
Au cours du XVIIIe siècle, ce « -ff » est remplacé par « -n » puis est représenté, dans la première moitié du XXe siècle par le « -ñ »
Voici un extrait du Catholicon de 1464 ou l’on voit que henañ est écrit avec les deux ’f’ finaux.
Avec une écriture plus compréhensible, voici ce qui est écrit :
HENAFF, g. aisne, le primier ne, l. primogenitus
Hizivadur ziwezhañ :11 a viz Mae 2022